Le milieu éducatif et d’apprentissage enregistre de plus en plus d’actes de violences sexuelles. Le sujet a amené le gouvernement a adopté ce 6 juillet un projet de loi pour mieux protéger les victimes.
Le projet de loi devra passer au parlement. Il renforce les mesures de répressions, a annoncé le Conseil des ministres. Dans les institutions éducatives et centres d’apprentissage, les violences sexuelles à l’égard des apprenants prennent de l’ampleur, dit le gouvernement.
Le projet de loi adopté vise « la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo », précise le texte. Il est présenté comme un renforcement de l’arsenal juridique pour préserver les apprenants. La finalité est de créer un cadre plus propice à l’éducation des enfants.
Une fois adoptée au parlement, cette loi permettra de « mettre en place les mécanismes de prévention de ces actes, de protéger et d’accompagner les victimes mais également de renforcer l’arsenal répressif », soutient le gouvernent. Lutter contre l’analphabétisme et réduire les inégalités en milieu scolaire et d’apprentissage, c’est l’objectif final du projet de loi.
Pour l’année scolaire 2020-2021, plus de 1200 cas de grossesses ont été enregistrés. Au Togo, si les relations intimes sont proscrites entre éducateurs et apprenants, les filles continuent particulièrement par être victimes d’harcèlement sexuel, de viols etc…en milieu éducatif.
Justin AMEDE