Dans un courrier adressé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et rendu public dimanche, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) « demande à la CENI de surseoir » à « toutes initiatives unilatérales et non-consensuelles jusqu’à la recomposition effective de la CENI ».
Le courrier signé par la vice-présidente de l’ANC, Isabelle Améganvi, évoque le fait que « sous l’égide du comité de suivi, une recomposition de la CENI est envisagée par le dialogue politique en cours ». Me Ameganvi se fonde sur la feuille de route de la CEDEAO pour signifier au président de la CENI qu’il est « disqualifié », en qualifiant de « nulles et non avenues » les initiatives jugées « intempestives » prises par la CENI depuis la reprise de ses activités. La vice-présidente de l’ANC, parle de « provocation » et « une tetative de mettre en place le dispositif habituel de fraude et de coup de force électoral du RPT/UNIR ». L’ANC espère une « recomposition effective de la CENI ».
La CENI annonce le recensement
Pendant ce temps, la CENI poursuit ses activités. Dimanche, au siège de l’institution à Lomé, une rencontre s’est tenue avec les membres des CELI du Golfe et d’Agoè-Nyivé. La rencontre qui a aussi vu la participation de l’administration visait à procéder au lancement des activités des CELI constituées. Ce qui a rendu opérationnelle treize CELI sur les trente-huit ; avec remise de matériels. Le président de l’institution, Kodjona Kadanga a annoncé pour compter du 1er octobre, le début du recensement prévu en deux phases.
Ben Souleyman
