recensement
Dago Yabré , président de la CENI

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) reporte le début du recensement dans les zones 2 et 3. Après la phase presque chaotique de la zone 1, la CENI se devait de réorganiser son dispositif.

Dysfonctionnement ! C’est la conclusion qui se dégage de la phase 1 du recensement électoral. Malgré la prorogation de 48 heures de l’opération, la CENI n’a visiblement pas réussi à rectifier le tir dans la zone 1. Le dispositif déployé par la CENI pour le début du recensement a été sérieusement éprouvé par la mobilisation des populations.

Lors du Conseil des ministres du 8 mai, le gouvernement a déploré « les dysfonctionnements et difficultés et a appelé les acteurs à tout mettre en œuvre pour apporter des solutions afin que la suite du processus se déroule dans la sérénité ».

Ainsi, le report des opérations dans les deux dernières zones s’imposait à la CENI afin de se réorganiser. Elle devra communiquer de nouvelles dates pour la suite de l’opération, alors même que des voix exigent un second tour dans la zone 1.

Jeudi, le président de l’institution a présenté ses excuses pour les désagréments que ce bouleversement de calendrier pourrait causer aux populations et aux agents électoraux. Sous le feu des critiques, la CENI avait engagé la responsabilité de ces agents, alors même que les difficultés rencontrées lors de l’enrôlement étaient aussi bien logistiques qu’humaines.

Pour rappel, le recensement devrait se poursuivre dans la zone 2 du 13 au 20 mai et du 27 mai au 3 juin dans la zone 3.

 Justin AMEDE