La Commission électorale nationale indépendante a engagé ce jeudi la responsabilité de certains OPS et membres des comités des listes et cartes (CLM) dans le ralentissement des enrôlements.
Sous le feu des critiques et alors que les opérations dans la zone 1 se terminent samedi 6 mai, la CENI a évoqué jeudi « des comportements inciviques qui ne sont pas de nature à aider les populations qui se sont mobilisées pour se faire inscrire ». L’organe chargé de l’organisation des opérations estiment que des Opérateurs de saisie (OPS) et membres des CLM « ralentissent volontairement les enrôlements et traitements des données ».
La CENI a rappelé que les performances enregistrées dans cette première zone détermineront les déploiements dans la suite de l’opération dans les zones 2 et 3.
Démarrée le 30 avril, l’opération de recensement dans la zone 1 a connu plusieurs ratées. Outre les lenteurs des agents constatés dans des centres, les populations ont aussi évoqué le fonctionnement même des kits de recensement. Dans certains bureaux, les agents ont été confrontés à des difficultés logistiques comme la rupture d’encre. De même, la grande mobilisation pour l’opération est un paramètre important dont il faudrait tenir compte dans les premières heures de l’opération.
A noter que ni la CENI, ni les partis politiques n’ont semblé prendre la mesure de la situation à temps, depuis les manquements relevés au tout début par la Presse et l’opinion nationale.