Des chefs d’Etat de la sous-région ont participé à Abidjan, ce 15 juillet 2021, au sommet sur la 20ème reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20). Dans le contexte de la relance économique post-covid, les chefs d’Etat ont abordé les mécanismes de financement de cette relance avec l’appui du Groupe de la Banque Mondiale.
Les discussions du sommet d’Abidjan ont été consacrées au développement, à la relance économique post-covid. Il s’agit de redéfinir les priorités après la crise sanitaire. Les ressources de l’IDA permettront de reconstituer environ 100 milliards de dollars US d’ici fin 2021 pour l’atteinte des objectifs de l’IDA.
Le Président togolais, Faure Gnassingbé a recommandé à l’IDA de « s’appuyer sur les institutions régionales de développement comme la Banque Ouest Africaine de Développement, BOAD ». Pour lui, le secteur privé doit être au premier plan dans le financement de la relance économique et du développement du continent.
« Nous devons investir massivement dans l’inclusion et l’harmonie sociales au sein de nos pays en nous focalisant sur le capital humain, mais aussi l’accès aux services sociaux de base et surtout sur la vulgarisation du digital pour tous et partout sur nos territoires », a déclaré Faure Gnassingbé.
Le sommet d’Abidjan s’est soldé avec une feuille de route. Il est défini dans la déclaration dite «Déclaration d’Abidjan ». C’est un cadre de cadre de référence pour la priorisation des prochaines interventions du Groupe de la Banque mondiale sur le continent, ont précisé les organisateurs du sommet.
Le continent a été éprouvé par la crise sanitaire. La feuille de route d’Abidjan doit permettre aux pays de retrouver leur élan de développement. A Abidjan, un appel est lancé pour définir une stratégie commune permettant aux pays africains de renforcer substantiellement le capital humain, créer l’emploi à travers des politiques de développement du secteur privé et relancer les économies.
Sur ce volent, le Président Faure Gnassingbé a recommandé un « investissement massif dans l’inclusion et l’harmonie sociales ». L’atteinte de ses objectifs passe par la nécessité pour les pays de « disposer de marge de manœuvre budgétaire conséquente », a soulevé Faure Gnassingbé, insistant sur la prise en compte du capital humaine, l’accès aux services sociaux de base et la vulgarisation du digital.
Justin AMEDE