La CEDEAO a levé, dimanche 3 juillet, les sanctions prises contre le Mali. Les Chefs d’Etat et de gouvernement réuni à Accra au Ghana lors de leur 61ème session ordinaire sont revenus sur bien de décisions prises pour sanctionner le pays. Au menu de cette session, la Guinée mais aussi le Burkina Faso.
Le Mali s’en sort avec la levée des sanctions économiques et financières. En bras de fer avec l’organisation communautaire depuis le coup d’Etat de 2020, le Mali semble tenir le bon bout. Les sanctions prises contre le pays ont été pour la majorité l’objet de critiques et ont fait durcir le ton entre les deux parties.
Le Togo a été dans la foulée officiellement invité par les autorités maliennes pour jouer à la médiation avec la CEDEAO.
Si la levée des sanctions est actée, les membres de la transition n’auront pas à participer aux prochaines élections, ont rappelé les chefs d’Etat et de gouvernement.
Autre sujet, la Guinée pour sa part réclame un nouveau médiateur, en remplacement de Ibn Chambas. Au Burkina Faso, la transition de 24 mois est retenue contre 36 proposée par la junte militaire.
Pour finir, Umaro Sissoco prend les rênes de la CEDEAO, malgré les réticences annoncées à cause de l’instabilité de son pays.
