
Le président de la République, Faure Gnassingbé a réaffirmé, jeudi à Lomé, son engagement à poursuivre les réformes. Président la cérémonie de présentation du rapport pays de Doing Business 2020, Faure Gnassingbé a appelé à « maintenir le cap ». « Je ne veux pas avoir honte l’année prochaine », a martelé le président en vernaculaire. Comme pour s’adresser directement aux acteurs togolais engagés dans ce processus de redressement économique du pays.
C’est un dicton connu au Togo ! Les choses importantes se disent en langue locale. Faure Gnassingbé l’a en effet exprimé en s’adressant en vernaculaire aux togolais, jeudi. « Je ne veux pas avoir honte l’année prochaine », disait le président ; lors de la célébration des performances du Togo publiées par le classement Doing Business 2020. En réalité, c’est ce 31 octobre que le pays présente ses résultats. Des réformes essentielles ont valu au pays son classement.
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Premier réformateur en Afrique, « le Togo est en compétition avec les autres », a alors rappelé Faure Gnassingbé. Voilà pourquoi il a insisté sur la nécessité de redoubler d’effort. « Si nous ne maintenons pas le cap, nous pouvons reculer. Si nous reculons, l’impact sera encore très négatif. Et, les mauvaises langues diront que notre résultat 2020, c’est par hasard », a averti Faure Gnassingbé.
Le président de la République a alors retracé le contexte dans lequel le pays a fait le bond de 40 points. « C’était difficile pour les usagers et nos compatriotes. Il fallait réagir », a expliqué Faure Gnassingbé. Il a briefé le parterre d’opérateurs économiques, délégation de la Banque Mondiale et le public, sur les pressions qu’ont subies les acteurs chargés de conduire les réformes. Le président a aussi saisi l’occasion de les féliciter ; particulièrement la cellule climat des affaire de la ministre Sandra Johnson.
Mais, Faure Gnassingbé a prévenu: « de toutes les façons, nous n’avons pas le choix » pour progresser. « Travaillons pour que le Togo ait-toujours- cette place de meilleur réformateur en Afrique, la marge de progression est encore grande », a conclu le président de la République.
Carlos Tobias
















