Do Kokou et Abalo Kilizou. Deux figures connues du cinéma au Togo ont été récompensées lundi par le ministère de la culture. Le premier a reçu son trophée des mains du ministre de la culture, Dr Kossi Gbényo Lamadokou et le second, à titre posthume, représenté par sa femme. Tous les deux se sont illustrés par leurs productions ayant contribuées à la valorisation du cinéma togolais.
C’est en profitant du lancement de la 4ème édition de la semaine nationale du cinéma que le ministre Lamadokou a honoré les deux cinéastes. Do Kokou, pour ses nombreuses productions : initiateur du cinéma itinérant (CIT), les rencontres du cinéma et de la télévision du Togo (RECITEL)… il est aussi un photographe de renommée internationale primé au Festival de Moscou par un prix de bronze. Do Kokou, c’est aussi l’un des rares togolais à se faire remarquer au festival de Cannes. Il a reçu ce lundi un trophée en guise de reconnaissance de sa contribution au 7è art togolais.
Déjà passé derrière le rideau, feu Abalo Kilizou Blaise a été honoré à titre posthume. Il est l’homme par qui les togolais ont découvert « Kawilassi » ou encore « Sabin la mort et moi » en 1995. C’est cette œuvre qui lui a valu le prix spécial du développement humain au festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadoudou (FESPACO). Feu Kilizou est aussi l’auteur d’un documentaire fiction sur les « Dix ans de pouvoir du Président Eyadéma », en 1976. A l’actif du cinéaste, ’Venu de France’’, ‘’La révolte de l’ombre’’, Le cri du silence’’, Le mirage de l’espoir’’. Son trophée a été remis à sa veuve.
Durant la semaine nationale du cinéma, des productions de cinéastes nationaux vont être projetées par plusieurs télévisions togolaises. Elles sont de différents genres et formats. Une manière de donner de la visibilité aux acteurs du cinéma togolais, en encourageant la consommation de leurs œuvres sur le plan national.