La table d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture. La Représentante résidente du Pnud s'adressant aux participants. A sa gauche, le ministre en charge de l'éducation. Photo: Emile Kenkou/ Pnud Togo
La table d’honneur lors de la cérémonie d’ouverture. La Représentante résidente du Pnud s’adressant aux participants. A sa gauche, le ministre en charge de l’éducation. Photo: Emile Kenkou/ Pnud Togo

500 enseignants volontaires, à raison de 100 par région sur l’ensemble du territoire national, vont être formés sur un programme d’éducation visant à mettre fin à la violence à l’encontre des filles et des femmes. Œuvre des Volontaires des Nations Unies, ce programme dénommé « Des voix contre la violence » a démarré le 24 octobre 2016 à Lomé pour s’achever en janvier 2017.

Initié par ONU Femmes et l’Association mondiale des guides et des éclaireuses (AMGE) depuis 2014, ce programme est le tout premier en matière d’éducation non formelle destiné à lutter contre la violence à l’égards des jeunes de 5 à 25 ans. Il s’agit d’un outil de prévention transformateur qui a pour objectif de donner à ces jeunes les compétences pour pouvoir dénoncer et rejeter les stéréotypes sexospécifiques afin d’agir pour la promotion des relations saines et dire non à la violence.

Selon la Représentante Résidente du PNUD, Mme Khardiata Lo Ndiaye, « Le volontariat et la jeunesse sont de formidables facteurs de changement de mentalité et de comportements ». «  Ces formations auront, nous en sommes convaincus, de nombreuses conséquences positives. Elles renforceront l’accès des filles à l’éducation, amélioreront l’égalité femmes-hommes et l’autonomisation des nouvelles générations, la santé des femmes, et sont un pas important pour, enfin, nous délivrer de la violence. » a-t-elle ajouté. Lire la suite