TVM, carburant, constitution, mendicité
Lomé, carrefour GTA

Le Mouvement Martin Luther King se réjouit de ce que le ministère de la Sécurité, en concertation avec l’Agence nationale de la protection civile,  ait procédé à l’interpellation de 163 mendiants de rues au Togo.

Le constat est général voire inquiétant. De plus en plus de personnes, surtout des enfants, la plupart des étrangers, s’adonnent à la mendicité au niveau des carrefours et des feux tricolores de la capitale, Lomé. Un phénomène de société, encouragé par certains parents mais qui perturbe les circulations et terni l’image de Lomé.

La pratique inquiète le MMLK qui se justifie. « Il est connu de tous que cette population vulnérable est constituée d’hommes, de femmes et d’enfants, dont une grande majorité est d’origine étrangère. Le Togo, réputé pour son hospitalité, est malheureusement devenu un refuge pour ces individus qui s’y installent confortablement, parfois sans crainte ni encadrement, favorisant ainsi le développement de comportements douteux », explique le Mouvement La voix des sans voix.

Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a donc saisi, par une correspondance, le ministère de la Sécurité à cet effet. Celui-ci, avec la complicité de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), a mené une opération d’interpellation de 163 mendiants (hommes, femmes et enfants) le vendredi 13 décembre. Ces derniers  sont internés au camp de Logopé, informe le gouvernement.

En finir avec la mendicité?

Logiquement, le MMLK s’en félicite. Le Mouvement la Voix des sans voix a effectué une visite sur le lieu de leur détention, remerciant les autorités compétentes pour avoir réagi aussi rapidement que possible à son courrier par un acte concret.

« Le MMLK demande également que les personnes interpellées soient identifiées et rapatriées vers leurs pays d’origine, dans le respect de la dignité humaine et des lois en vigueur. Cette mesure permettra de garantir une meilleure gestion de la sécurité nationale et de préserver l’ordre public », recommande le Mouvement incarné par le pasteur Edoh Komi.

Ce n’est pourtant pas la première fois que les autorités togolaises se décident à faire le ménage dans les rues pour les débarrasser des ‘mendiants professionnels’. Le plus dur est de réussir à garantir la non-répétitivité de la situation, ce qui reviendrait à identifier les causes profondes et à y apporter des solutions pérennes.