Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis lundi en session extraordinaire sur la crise malienne. A la sortie de cette réunion, la CEDEAO s’est montrée équilibriste, en préconisant des mesures contraignantes pour l’ensemble des protagonistes de la crise.
Après deux descentes sans succès sur le terrain, la CEDEAO se veut fermes. Lundi, les chefs d’Etat ont adopté des propositions qu’ils veulent contraignantes pour les protagonistes de la crise malienne. Avant même d’annoncer leurs décisions, les présidents de la communauté ont annoncé des sanctions contre les « opposants à leur proposition ».
Pour une sortie de crise, la CEDEAO recommande la reprise partielle des élections législatives. Conséquence, 31 députés dont l’élection a été la goutte d’eau qui a débordé la vase devront démissionner. Parmi eux, le président du parlement. Le président IBK a été invité à mettre en place un gouvernement d’union nationale (opposition et société civile incluses). La cour constitutionnelle doit aussi être recomposée et une enquête diligentée sur les événements du 10 au 12 juillet 2020.