Barkhane

Les forces engagées dans la lutte contre le terrorisme menées par la France et l’Europe devront se désengager au Mali. Le retrait des forces de Barkhane et Takuba est annoncé jeudi par le Président français Emmanuel Macron.

Les opérations Barkhane et Takuba devront quitter le Mali. C’est l’aboutissement de la détérioration des relations diplomatiques entre le Mali et les capitales européennes, la France en première ligne comme dans cette opération de lutte contre le terrorisme depuis de longues dates. Annoncé par Emmanuel Macron, le repli des forces françaises et de leur partenaire fait suite aux nombreuses brouilles entre Bamako et Paris.

En toile de fond depuis le putsch, Paris accuse Bamako de faire appel à des mercenaires russes. Ce que les autorités maliennes n’ont jamais reconnu.

Le départ annoncé des troupes françaises et européennes devra prendre du temps. Un important dispositif logistique à mettre en place pour le rapatriement du matériel mais aussi des hommes. Cependant, il ne s’agira pas d’un départ total de la zone. Car, l’Etat-major français évoque déjà un repositionnement dans la région avec les différentes bases de coopération militaire.

La polémique!

Au Mali, si l’on parle d’un échec de l’intervention française, Paris ne partage pas ce point de vue. Tout comme l’opinion malienne qui n’est pas forcément unanime sur le sujet. De quoi amener Emmanuel Macron à se demander ce qui serait arrivé si la France n’avait pas été là ! Mais au Mali, ce temps semble désormais appartenir au passé. Le pays où monte le sentiment antifrançais comme dans d’autres de la région veut visiblement voir ses partenaires d’hier hors de ses frontières. De Bamako à Paris, le débat s’enflamme, avec les pro et anti présence des forces françaises dans les opérations militaires extérieures comme au Mali.

Au Mali, la junte laisse chacun donner une note à la lutte contre le terrorisme par les forces étrangères, notamment à la présence de Barkhane.

Le déploiement des troupes françaises au Mali dans la lutte contre le jihadjisme remonte à 2013.

Barkhane en image

Barkhane
Source: défense française

Justin AMEDE