Quelques heures après les attaques dans la préfecture de Kpendjal, une seule certitude : la cible était civile. Ni le gouvernement, ni les forces de défense n’avancent de bilan concret. Les deux communiqués publiés par le gouvernement et les FAT parlent de plusieurs victimes civiles. De quoi faire dire aux FAT que ces attaques étaient complexes.
Selon le gouvernement, les attaques du 14 au 15 juillet se sont déroulées dans quatre localités de Kpendal et Kpendjal-ouest. L’exécutif a condamné ces actes et appelé à redoubler de vigilance. De nouvelles mesures sont annoncées pour protéger et sécuriser les populations. Depuis ces attaques ciblant les civils, des mouvements de populations sont signalées dans la zone.
Les FAT quant à elles veulent rassurer et appellent à ne pas céder à la panique. Les auteurs des actes de ces dernières heures ne sont pas précisément identifiés. L’on parle de bande armée. Pour les forces de défense, les attaques ont été coordonnés et complexes. La folie meurtrière a été toutefois arrêtée par l’intervention des FAT.
La guerre asymétrique qu’est le terrorisme rend difficile les réponses appropriées. Avec les attaques de Kpendjal, il est a noté que les groupes terroristes changent de méthode d’attaque. Ce qui leur permet d’esquiver la puissance de feu de l’armée togolaise. Face à cette nouvelle donne, la vigilance reste l’issue préconisée, en attendant les mesures appropriées pour faire face au phénomène.