La communauté internationale célèbre ce 26 juin, la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Au Togo, l’APDHS interpelle le gouvernement togolais à mener plus d’action pour lutter contre la torture mais aussi pour la prise en charge des personnes victimes de ces traitements inhumains et dégradants.

« En ce jour de lutte contre la torture, nous demandons solennellement aux Autorités Togolaises de tout mettre en œuvre pour que le mécanisme national de prévention de la torture dont la Commission nationale des Droits de l’Homme a la charge d’abriter soit véritablement opérationnel et que le nouveau projet de Code Pénal incriminant la torture soit voté dans un bref délai. »APDHS, Action pour la Protection des Droits de l’Homme et le Développement Social interpelle ainsi le gouvernement togolais dans le cadre de cette journée en faveur des personnes victimes des actes de tortures et de traitements inhumains et dégradants.

L’association dit remarquer que plusieurs recommandations formulées à l’endroit du Togo dans le sens de la lutte contre le phénomène ne sont pas observées. L’APDHS mentionne les rapports de la CNDH et celui de la CVJR en 2012.

L’association porte une pensée aux victimes et à leurs familles. Elle revient sur le décès d’Etienne Yakanou (dans l’affaire d’incendie des marchés) et des élèves de Dapaong dans les troubles socio-scolaires.

« Je prie instamment les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la Convention contre la torture, dont le texte a été adopté il y a 30 ans cette année. Alors qu’en cette Journée internationale nos pensées se tournent vers les victimes, prenons l’engagement de renforcer notre action pour mettre fin à cette pratique odieuse. », C’est en ces termes que  Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, lui, appelle les Etats à faire davantage pour la lutte conte la torture.

Photo: Honorable Nicodème HABIA, Président National APDHS

Lire le communiqué de l’APDHS ici