Au Ghana, plus de 18 millions de personnes doivent choisir le successeur de Nana Akufo-Addo. Son vice-président Mahamudu Bawumia est face à l’ex-président John Mahama. Des incidents ont été signalés par la police ghanéenne dans certains endroits du pays.

Le traditionnel face à face du NDC (National Democratic Congress) de l’opposition et le NPP (New Patriotic Party) du parti au pouvoir a lieu samedi au Ghana. Les élections générales se déroulent, avec point d’attention, l’élection du successeur du président sortant. Ce dernier n’est plus candidat après ces deux mandats.

Jusqu’à dimanche soir, les frontières doivent rester fermées. Le vote, s’il s’est presque déroulé dans le calme, a connu des troubles par endroit, selon la Police du Ghana.

Des personnes ont été arrêtées au cours du vote. La Police nationale du Ghana a annoncé, l’arrestation d’un responsable de bureau de vote pour avoir voté deux fois, dans le bureau  de vote de Wassa Akropong, dans l’Ouest du pays ; avec l’ouverture d’une enquête.

Une personne est aussi morte dans des fusillades ce même jour, ont indiqué les sources policières. Quatre personnes soupçonnées d’implication ont-elles aussi été arrêtées.

Du côté de la Police nationale ghanéenne, il a été signalé la circulation de fausses informations. Ces informations, selon la Police, faisaient état d’un vote clandestin organisé à Akéba et de la descente des partisans du NDC (opposition) sur les lieux. Les faits ne sont pas avérés à informer la Police ghanéenne qui a invité les populations à ne pas croire aux rumeurs.

Le Ghana, jusqu’ici considéré comme l’un des bons élèves de la démocratie en Afrique de l’Ouest, a souvent organisé des élections sans grandes difficultés. Le pays est secoué par une crise économique qui affecte sérieusement le pouvoir d’achat des populations. Entre sanction et confiance, les élections de ce 7 décembre vont être déterminantes pour le climat socio-économique du pays. En 2022, l’inflation a été évaluée jusqu’à 54,1%, avant de retomber à 23,2% en 2023.