sécurité routière

Au premier semestre de cette année, 241 personnes ont perdu la vie dans 2.627 accidents de circulations. On en a dénombré 3.734 qui en garderont des séquelles. C’est dire combien les routes sont un danger pour les usagers. Le gouvernement togolais, après une analyse de la situation, propose une réponse en cinq points. Une politique nationale de la sécurité routière est donc annoncée.

Le constat reste inchangé depuis plusieurs années. Encore trop d’usagers de la route y laissent leurs vies. Sur les 2.627 accidents comptés pour les six premiers mois de 2020, 241 en sont morts. 164 de ces décès impliquais les engins à deux roues. Ainsi donc, le gouvernement a annoncé le 18 novembre, une politique nationale de la sécurité routière censée réduire d’au moins 50% les accidents et la mortalité consécutive.

Cette politique repose sur cinq points : le management, les infrastructures, la qualité des véhicules, les usagers et les secours. Plus de 3 milliards de francs cfa seront mobilisés pour la mise en œuvre de cette politique qui prévoit un plan d’urgence, a annoncé l’exécutif. De la réhabilitation des axes routiers au renforcement des dispositifs de surveillance et de contrôle, l’Etat espère revoir toute sa stratégie de protection civile sur les routes.

Dans cet élan, il est prévu l’amélioration des infrastructures routières. 10.000 km de pistes rurales devront être aménagées chaque année. A cela s’ajoutera l’entretien de 7.020 km de manière manuelle et de manière mécanique, 2.808km de pistes par an. De quoi mobiliser environ 90 milliards de francs cfa. Selon les annonces du gouvernement, d’ici 2025, 4000 pistes rurales et 400 km de routes devront être construites. Sur le terrain, certains chantiers sont déjà lancés comme la route Lomé-Kpalimé ou encrore Lomé-Vogan-Anfoin.

Outre les routes, une attention sera portée sur le facteur humain et l’état des véhicules. Il s’agit de renforcer la sensibilisation des usagers de la routes, de créer des conditions pour un meilleur renouvellement du parc automobile. Dans ce sens, des mesures comme des rabattements sur le prix des véhicules existent. La promotion du respect du code de la route est un chantier qu’a lancé le ministère en charge de la sécurité, à travers la division de la sécurité routière.