Faure Gnassingbé, le président de la République togolaise est annoncé au somment sur le financement des économies africaines. Sous l’initiative du président français Emmanuel Macron, le sommet devra pencher sur les nouvelles sources de financement pour l’Afrique.
Ce 18 mai, des présidents africains sont attendus à Paris pour évoquer les nouvelles sources de financement pour le continent. Invités par le Président français, les chefs d’Etat, au rang desquels le Togolais Faure Gnassingbé, devront entre autres aborder des questions de la dette publique.
Dans une note publiée le 16 mai, la présidence Togolaise a annoncé que « le sommet planchera sur une stratégie plus globale dans un partenariat public-privé pour renforcer la résilience des pays de l’Afrique subsaharienne ».
Au-delà des annonces
Dans une tribune publiée sur Jeune Afrique, l’économiste bissau-guinéen, Carlos Lopes est revenu sur les avancées et les ‘’angles morts’’ des relations entre la France et le continent. A la veille de ce somment sur le financement des économies du continent, Carlos Lopes fait une analyse de la situation.
Pour l’économiste, si les relations entre la France et le continent évoluent, notamment dans le changement du discours, il note des « points morts ». Ainsi, selon Carlos Lopes, « Si le prochain sommet sur le financement est qualifié par Emmanuel Macron de ‘’New Deal’’, en référence aux fameuses politiques de relance du président américain Roosevelt, il y a des raisons pour douter que son impact soit extraordinaire. » Il ajoutera : « Il va sans dire que l’écart entre ces proclamations très médiatisées et la réalité sur le terrain est devenu si flagrant que le cynisme s’est installé. Et ce ne sera pas différent cette fois-ci. »
Carlos Lopes met ainsi un bémol à l’enthousiasme que suscite le sommet de Paris sur le financement des économies africaines. Il invite Emmanuel Macron à réfléchir à deux données clés qui pourraient ternir son bilan africain.
Carlos Tobias