L’ère du numérique oblige les entreprises quelle que soit leur taille à migrer vers la digitalisation de leurs services. Partant de ce constat, le Togo enregistre un nombre croissant d’entreprises qui proposent des solutions et services. En vue de viabiliser les Opérateurs de Services Essentiels (OSE) et sécuriser le cyber espace national, l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy) forme des startups et PME à Lomé.

Le cyber espace togolais se sécurise davantage. Des startups essentiellement des Opérateurs de Services Essentiels (OSE) de divers domaines (transport, santé, commerce…) se forment à une meilleure sécurisation de leurs applications.

Faisant de la sécurité informatique des infrastructures essentielles son crédo, l’ANCy veut parer à toutes crises affectant ou menaçant le cyber espace togolais. Durant cette rencontre, les startups seront outillées sur les vulnérabilités, les failles de sécurité et autres bonnes pratiques pour ne pas être la proie facile à des cyberattaques.

L’ANCy se veut aux côtés des jeunes startppeurs, l’armure et le « partenaire » idéal. « Les startups manipulent énormément de données de nos concitoyens. Il est donc important, pour leur suivi, de les prémunir contre les cyber menaces », a indiqué le Commandant Gbota Gwaliba, Directeur général de l’ANCy.

Occasion de prévenir les startups de l’énorme danger qu’elles courent en négligeant l’aspect sécurité numérique dans l’élaboration de leurs produits et services. « Vous jouez votre survie si vous négligez la cyber sécurité. Se relever d’une attaque prend du temps et peut vous faire disparaitre », a averti le commandant Gwaliba.

Cet atelier dédié aux startups et PME évoluant dans le numérique, premier du genre, se veut aussi le début d’un fructueux partenariat entre les parties.

Face aux enjeux liés à la protection de sa souveraineté, le Togo a érigé au rang de priorité nationale, la sécurité des systèmes d’information. Il ambitionne de se positionner comme une référence en Afrique de l’ouest, en matière de plateforme des services numériques à l’horizon 2025.

Merveille Lawson