Tchambakou Ayassor (au milieu)

La commission électorale nationale indépendante (CENI) est prête pour le scrutin présidentiel du 22 février. Mardi, à quatre jours du vote, l’institution a fait le point de tout le processus à la Presse. Selon le président de la CENI, Tchambakou Ayassor, « la CENI et tous ses démembrements sont prêts pour l’administration du scrutin du 22 février ».

A quatre jours du scrutin présidentiel, l’essentiel semble bouclé en termes de logistiques et de la ressource humaine. Ce mardi 18 février, l’institution termine la formation des membres des bureaux de vote. Déjà, les matériels non-sensibles et sensibles sont déployés dans toutes les commissions électorales locales indépendantes (CELI).

Entre 48h et 24h, selon les zones, le matériel de vote sera déployé dans les bureaux de vote. En rencontrant le Presse, la CENI est revenu sur l’ensemble du processus depuis son début. Pour le président Ayassor, il s’agissait de rappeler les conditions dans lesquels le scrutin a été conduit. Un rappel pour aussi montrer le caractère « ouvert » de ce processus mais aussi de l’institution elle-même.

Le 22 février, 3 millions 614 mille 056 électeurs seront aux urnes. 9.389 bureaux de vote seront ouverts à cet effet dans 46 CELI sur toute l’étendue du territoire. A l’étranger, six centres de vote sont prévus dans les six ambassades servant de commission électorale d’ambassade indépendante (CEAI).

L’opération de vote se déroulera sous le regard de 2983 observateurs nationaux auxquels viendront s’ajouter ceux des organisations internationales comme la CEDEAO, l’OIF, l’UA ou encore le conseil de l’Entente… Jeudi, à 72 heures du vote général, les forces de défense et de sécurité voteront par anticipation, conformément au code électoral.