Les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont ouvert, jeudi 10 juillet 2014, la 45è session ordinaire de la CEDEAO à Accra au Ghana. Ils se sont particulièrement concentrés sur la menace du virus Ebola. Une réunion interministérielle d’urgence avait préparé les travaux depuis le 2 juillet dernier. Faure Gnassingbé, le président togolais était à Accra.
Depuis sa réapparition en mars 2014, le virus d’Ebola ne cesse de se répandre en Afrique. Le sujet est au menu de cette 45è session ordinaire de la CEDEAO à Accra au Ghana. Les chefs d’Etat présents dans la capitale ghanéenne devront trouver un mécanisme pour freiner la propagation du virus.
« La poussée actuelle d’Ebola dépasse toutes les autres épidémies en termes de cas, de décès et de propagation géographique en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Au 1er juillet 2014, un total cumulé de 750 cas et de 455 décès a été enregistré dans les trois pays touchés », note une lettre d’information de la réunion interministérielle d’urgence tenue sur le sujet à Accra ce 2 juillet 2014.
Cette même réunion révélait que la propagation du virus est aussi due à certaines pratiques socioculturelles et religieuses, contraires aux règles d’hygiène recommandées.
Le président togolais Faure Gnassingbé a participé aux travaux de cette réunion. Le Togo avait pris des mesures pour prévenir un éventuel cas sur son territoire national.
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Photo: Faure Gnassingbé à Accra, jeudi 10 juillet 2014, DR.
Carlos TOBIAS