Le président sud-africain Jacob Zuma a quitté la présidence du pays mercredi soir, après une longue résistance. Eclaboussé par plusieurs affaires de corruption, Jacob Zuma s’est vu lâcher par propre sa famille politique. En démissionnant, le président Zuma aura choisi la meilleure porte de sortie.
Plus de 780 chefs d’accusation, pour un chef d’Etat, c’était devenu intolérable. Jacob Zuma aura beau joué la montre, il a dû démissionner mercredi de son propre chef sous peine de se voir éjecter par un vote de défiance. Mercredi soir, Jacob Zuma a déposé les clés malgré lui, rappelé par l’ANC.
Pour l’ANC et l’Afrique du Sud tout entière, une autre page s’ouvre. Le successeur de Jacob Zuma, Cyril Ramaphosa veut faire de la corruption son cheval de bataille. Réussira-t-il là où Jacob Zuma s’est fait prendre au piège ? Ce qui est moins sûr, c’est l’impact de ce virement sur les élections de 2019 que l’ANC compte remporter ; et Jacob Zuma devenait un handicap !
D’ici là, la justice devra décider de l’avenir judiciaire du désormais ex-chef d’Etat. Plusieurs de ses proches ont quant eux d’ores et déjà commencé leur chemin de croix devant la justice.