Covid-19 / Relance économique : Sandra Johnson, la voix du Togo auprès des PMA
Les Pays les moins avancés (PMA) ont tenu ce 17 septembre une réunion ministérielle consacrée à la relance de leurs économies après la Covid-19. C’est la Ministre, Sandra Ablamba Johnson, Secrétaire Général de la Présidence de la République togolaise qui a partagé l’expérience togolaise avec les autres pays participants.
Comment répondre aux défis de développement dans les Pays les moins avancés (PMA) après la covid-19 ? C’est la question au cœur de la réunion ministérielle tenue ce 17 septembre en ligne. Le Togo s’est illustré par l’intervention de sa représentante, le Secrétaire Général de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson.
Elle a partagé avec les participants, les mécanismes mis en place par le Togo et qui lui permet de résister aux impacts de la pandémie sur l’économie nationale.
« Le Togo, à l’instar des autres pays du monde, est affecté par la pandémie au coronavirus qui a eu un impact considérable sur la vie des populations sur les plans économique, social et sanitaire. La crise du Covid-19 a été inédite dans son ampleur et dans sa soudaineté. Elle a occasionné des pertes estimées à presque 4 points de pourcentage du PIB »
La ministre Johnson a par exemple évoqué la réorientation de l’action gouvernementale pour l’adapter aux nouvelles urgences du pays. Ce qui s’est traduit par la feuille de route 2020-2025. Une feuille de route basée sur la riposte, la résilience et la relance. Si la riposte est passée par des mesures sanitaires mais aussi sociales, la résilience a constitué à poursuivre l’appui aux plus vulnérables et aux entreprises. La relance, quant à elle consiste à mobiliser davantage de ressources, notamment par les investissements massives, a expliqué Sandra Johnson. Elle en voulait pour preuve, la plateforme industrielle PIA lancée en pleine pandémie, les centrales solaires photovoltaïque pour soutenir les entreprises ; et la toute dernière mesure sociale en faveur des femmes enceinte WEZOU.
Pour aider les PMA à surmonter la crise, la ministre Johnson a plaidé, au nom du Président de la République, pour un appui de la communauté internationale. « C’est le lieu de solliciter une fois encore l’appui des Nations Unies pour la mobilisation des partenaires internationaux et des institutions financières à travers la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) pour soutenir la relance des économies africaines et l’accès universel aux vaccins », a-t-elle déclaré.
Ben Souleyman