Le projet Voix en exil est lancé à Paris pour donner de la voix aux journalistes en difficultés et exilés de leurs pays. Autour du projet, CFI, SINGA, la Maison des journalistes (MDJ) et Reporters sans frontières (RSF). Ces entités créent un consortium avec le soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
L’ambition du projet Voix en exi est de « faire de la France l’une des principales terres d’accueil des médias en exil », ont expliqué les porteurs du projet le 20 septembre 2024. Ils visent principalement à accueillir, à garantir la sécurité et le soutien administratif, social et culturel aux journalistes réfugiés. Ces derniers bénéficieront d’un renforcement des capacités journalistiques et de la promotion d’une information indépendante et objective. Enfin, le projet veut donner de la visibilité aux journalistes et des médias en exil ; ainsi que le partage d’expérience entre les acteurs concernés.
Lancé en présence de 18 bénéficiaires, il doit durer trois ans.
Cette initiative intervient dans un contexte de dégradation de la liberté de la presse, argumentent les promoteurs de ‘’Voix en exil’’. « Convaincus que le rôle de ces journalistes est vital pour la diffusion d’informations fiables à destination de leurs concitoyennes et concitoyens restés sur place ou en exil, mais également du monde entier, CFI, SINGA, la MDJ et RSF lancent le projet Voix en exil afin d’aider ces hommes et ces femmes en exil à faire face aux défis rencontrés dans leur quotidien personnel et professionnel (sécurité physique, source de revenus, procédures administratives…) », expliquent-ils.
« Quatre promotions de 18 journalistes seront accueillies et soutenues dans le cadre de ce projet mené par le consortium des quatre partenaires, piloté par CFI, et ce jusqu’en mars 2027. Ils seront hébergés dans une résidence d’accueil pour journalistes en Île de-France et participeront à un incubateur de médias à la Gaîté Lyrique, associée au projet », précisent-ils.