Le 20 novembre, était célébrée la journée de l’enfance. Les deux organisations ont apporté un appui de près de 55 millions de francs CFA à deux organisations non gouvernementales et au ministère de l’Action sociale. Un appui pour protéger davantage les enfants, notamment ceux en difficultés et améliorer la politique publique en faveur de ces derniers.
Des dons en vivres et non-vivres offerts par Plan International. Du matériel roulant (tricycles), des motos et du matériel informatique (tablettes de collectes de données) par l’Unicef. Ces appuis (les vivres et non-vivres) ont été remis au Centre de référence d’orientation et de prise en charge des enfants en situation difficile (CROPESDI) et à l’ONG ANGE ; et le matériel roulant et informatique au ministère de l’Action sociale.
Pour Unicef et Plan International, c’est une action de « soutien des actions du gouvernement en faveur des enfants les plus vulnérables. » L’appui devrait donc permettre « d’améliorer la qualité de vie et de bien être des bénéficiaires. »
Bilan de la CDE
Le ministère de l’Action sociale a profité de la célébration de cette journée de l’enfance pour présenter le bilan de la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits de l’enfant (CDE). Adoptée en 1989, elle est le référentiel en matière des droits fondamentaux de l’enfant. Le Togo l’a ratifiée le 1er août 1990. Ainsi, le pays a pris plusieurs textes en accord avec l’esprit de la CDE afin de protéger les enfants vivant sur son territoire. Le code de l’enfant, celui des personnes et de la famille, le nouveau code pénal ; la commission nationale de lutte contre la traite des personnes en ont puisé leurs substances.
En s’inspirant de la CDE, le Togo a également pris des mesures pour améliorer les conditions des enfants en conflit avec la loi, la santé maternelle. Des centres d’écoute et d’assistance sont ouverts pour les enfants, la lutte contre le travail des enfants et l’amélioration des conditions pour l’accès à l’éducation.
Carlos Tobias