La tension va crescendo entre les deux principaux groupes parlementaires à l’assemblée nationale. Alors que les élus de la majorité présidentielle voulaient poursuivre l’étude des lois inscrites au programme de la session extraordinaire avant de la refermer, l’opposition dans sa majorité quitte le parlement jeudi matin.

L’opposition parlementaire a quitté la séance, laissant le part UNIR poursuivre seul les travaux
L’opposition parlementaire a quitté la séance, laissant le part UNIR poursuivre seul les travaux

En quittant la veille, le président de l’Assemblée Nationale avait tranché les discussions. Dama Dramani avait indiqué que ce jeudi, la session extraordinaire ouverte mardi allait se poursuivre pour vider son contenu ; suivi de l’ouverture de la session extraordinaire consacrée au projet de loi sur les réformes. L’opposition elle n’est pas de cet avis. Elle a donc vidé le parlement, insistant sur la clôture de la session extraordinaire en cours.

Toujours ce matin, la coalition des 14 partis de l’opposition a annoncé l’annulation de son meeting du 15 septembre. La décision vise à permettre aux militants de mieux récupérer pour une meilleure mobilisation les 20 et 21 Septembre prochains pour réclamer un retour à la constitution de 1992.

La CEDEAO au chevet du Togo

Mercredi, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a appelé au calme. Le président de la commission, Marcel De Souza a rencontré les différents acteurs politiques et la société civile togolaise mercredi. A la fin de sa tournée, il a rendu compte des consultations au président togolais et a appelé les acteurs politique à préserver le patrimoine commun qu’est le Togo.

La CEDEAO encourage les acteurs de la crise à  « éviter toute démarche pouvant conduire à des affrontements violents », tout en invitant « toutes les parties au respect de l’ordre constitutionnel et à réaliser les réformes dans un esprit pacifique ». Faure Gnassingbé, faut-il le rappeler est le président de la conférence des président de la CEDEAO. De quoi attirer davantage l’attention de la CEDEAO et son implication dans la résolution de la crise actuelle que traverse le Togo.