Marcel de Souza, président de la Commission de la Cedeao. Photo: CEDEAO
Marcel de Souza, président de la Commission de la Cedeao. Photo: CEDEAO

La CEDEAO, l’union Africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel ont demandé mercredi au gouvernement togolais de fixer la date du referendum pour la révision constitutionnelle. Dans un communiqué, les trois organisations appellent « l’opposition à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles ».

Seulement, l’opposition dont il s’agit condamne cet appel. Elle estime que la position de ces organisations est « contraire à l’aspiration du peuple togolais » et taxe les dites organisations de « soutien à la dictature ». Et pourtant, c’est au nom de cette même « aspiration du peuple » que parlent la CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS. « La CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS font appel à tous les acteurs politiques togolais pour poursuivre le dialogue sur cette question importante de manière pacifique, conformément aux aspirations légitimes du peuple togolais », précise le communiqué.

Cette sortie des trois organisations intervient en pleine manifestation de l’opposition. Les 4 et 5 octobre, les sympathisants de l’opposition sont dans les rues pour réclamer une nouvelle fois le retour à la constitution de 1992. Ce que le parti au pouvoir dénonce et que le gouvernement dit vouloir faire par le prochain référendum, conformément aux textes, soutient-il.