La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a signé vendredi 23 novembre à Lomé, un code de bonne conduite du journaliste avec les médias. C’est en prélude à l’ouverture de la campagne électorale comptant pour les législatives du 20 décembre prochain. Ce code est une sorte d’engagement pour inciter les journalistes à exercer leur profession conformément aux règles d’éthique et de déontologie qui régissent le métier durant ces périodes sensibles.
Les professionnels des médias, forts de leur rôle de quatrième pouvoir qui leur est reconnu, font partie intégrante des processus électoraux. Cependant, ils ont le devoir moral d’éviter tout écart de conduite qui les dévierait des bonnes pratiques professionnelles. Mactar FALL , adjoint du représentant-résident du PNUD au Togo, n’a pas manqué à l’occasion de rappeler aux journalistes « de ne pas répandre des propos haineux, appelant à l’exclusion ; de ne pas relayer les allégations mensongères et injurieuses ». Il a aussi précisé que ce code devrait être considéré comme « un outil qui renforce les engagements professionnels des médias ».
Toujours dans cette logique d’amener le journaliste à faire preuve de professionnalisme, le président de la HAAC Pitalounani TELOU a évoqué la responsabilité sociale qui incombe aux journalistes et qui leur défend de s’adonner à l’exagération, « à mettre de l’huile sur le feu » ou encore de se livrer à la production d’articles déséquilibrés et dénués de toute impartialité.
Pour des résultats plus optimaux, la HAAC après cette cérémonie de signature du code de bonne conduite, initiera dans les jours à venir notamment à Tsévie, Atakpamé et à Kara une série de formations dont un séminaire de formation sur les techniques des émissions interactives.
Charte déontologique recensant les droits et devoirs du journaliste en période électorale, le code de bonne conduite du journaliste, a reçu l’adhésion des organisations des professionnels de presse qui ont paraphé ce document, adhésion saluée par le président de l’instance de régulation des médias.
Yannick HIATOR