Ce samedi 24 novembre, deuxième jour de la quinzième foire internationale de Lomé, le Burkina Faso, pays invité d’honneur à cette foire a été célébré. « La journée du Burkina Faso » a été riche en activités mettant en exergue les atouts économiques et culturels de ce pays. Le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat burkinabé, à la tête d’une forte délégation d’exposants, d’opérateurs économiques de son pays, a réitéré la nécessité pour son pays et le Togo de privilégier la valorisation des produits locaux, de la transformation de ces produits et leur consommation, afin d’avoir une autosuffisance alimentaire et pallier le problème du chômage.
« Je voudrais inviter tout un chacun de nous à développer cette idée qui est de consommer ce que nous produisons et à enrichir ces échanges afin de soutenir les efforts de vaillantes et vaillants transformateurs », a lancé Harouna Kabore, ministre burkinabé du commerce, de l’industrie et de l’artisanat lors de la journée des Hommes intègres à la 15è Foire internationale de Lomé. La volonté de chercher les voies et moyens pour encourager et vulgariser le secteur de la transformation des produits de base locaux a été à l’ordre du jour.
Son homologue du Togo, du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki épousant ses propos, a invité à la promotion de la production locale et la valorisation des produits « issus de nos terroirs ». Selon elle, il est possible de concocter un petit déjeuner, un déjeuner et un diner avec des produits typiquement locaux. Mais force est de constater que nous préférons des produits venant d’ailleurs, a-t-elle déploré. Cette remarque de la ministre Legzim-Balouki vient renforcer l’idée selon laquelle une valorisation plus poussée du milieu de transformation des produits locaux s’impose.
Cette mise en valeur, une fois effective serait un gage de développement pour les pays africains, le Togo et le Burkina notamment, en termes de créations d’emplois et de richesses. Pour ce faire Bernadette Legzim-Balouki a rappelé l’importance d’un engagement entre les opérateurs économiques des deux pays à se lier entre eux en vue d‘échanges de compétences et de savoir-faire.
Yannick HIATOR