Le gouvernement a adopté vendredi l’avant-projet de loi de finances 2023. Les prévisions sont estimées à 1.957,9 milliards de francs CFA en ressources et charges. Ces projections envisagent, pour le budget 2023, une hausse de 4,4% par rapport à 2022.
Dans le budget 2023, les secteurs sociaux auront une dotation de 623,4 milliards de francs CFA, contre 522,2 milliards en 2022. C’est donc 19,6% de plus que l’année précédente. Parallèlement, les dépenses sociales vont s’élever à 50%.
Le gouvernement prévoit maintenir les mesures sociales prises en 2022 pour contenir la crise économique. Avec le budget 2023, certaines de ces mesures vont s’étendre. Ainsi, « les primes d’assurance versées par les employeurs pour l’assurance maladie des salariés seront désormais déductibles. De même, le taux de patente sera revu à la baisse afin d’accompagner notamment les revendeuses de pagne et rendre compétitif les prix des tissus pagne. Par ailleurs, dans l’optique d’accompagner le secteur des transports, la taxe sur les véhicules à moteur reste suspendue au profit des transporteurs. Enfin, les matériels et engins du secteur « bâtiments et travaux publics » seront exonérés de droits et taxes de douane afin d’accompagner les entreprises de construction et de travaux publics dans notre pays. Par ailleurs, l’exonération de la TVA sur les cantines scolaires est maintenue et élargie aux cantines universitaires et d’entreprise », informe le gouvernement.
Aussi, la loi de programmation militaire va se poursuivre, de même que le programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des savanes. Le budget 2023 devra être adopté à l’Assemblée nationale.
Carlos Tobias
