Terrorisme
Faure Gnassingbé, le 15 juillet 2022 face aux FAT dans le Kpendjal, région des Savanes

L’Assemblée nationale a autorisé, mardi 12 mars, la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes pour une nouvelle durée de 12 mois. En proie à des menaces terroristes, la zone de 12 préfectures connaîtra de nouvelles restrictions, pour mieux protéger et sécuriser les populations.

L’état d’urgence sécuritaire, prévu dans la constitution togolaise (art. 94) a été mis en place pour la première fois le 13 juin 2022 par décret présidentiel. Le but : « lutter efficacement contre cette menace [terroriste] et les atteintes graves à l’intégrité du territoire national », avait expliqué le gouvernement. Cette disposition a été déjà renouvelée à deux reprises : le 12 septembre 2022 et le 11 avril 2023. La dernière prorogation a expiré, mardi 12 mars 2024 à minuit.

C’est pourquoi, l’Assemblée nationale a été sollicitée pour donner un nouvel accord de prorogation qui entre en vigueur ce 13 mars pour un an.

Que ce soient pour les députés ou les commissaires du gouvernement, la reconduite de l’état d’urgence sécuritaire était nécessaire à cause de la menace qui persiste contre les populations et les forces de l’ordre dans la zone. La mesure devrait également permettre de mieux organiser la sécurisation du processus électoral pour les législatives et régionales prévues pour le 20 avril, a estimé l’Assemblée nationale en prorogeant le délai de 12 mois.

 

Justin AMEDE