Les parlementaires togolais sont depuis ce jeudi matin en atelier de formation sur le Traité sur le Commerce des armes (TCA) à Lomé. Avec l’appui de l’Union Européenne, cet atelier va permettre aux parlementaires de mieux intervenir dans la mise en œuvre de ce traité et sa bonne application au Togo.

COMMERCE ARMES okL’enjeu, c’est la sécurité au Togo, dans la sous-région et en Afrique toute entière. Le Togo a déjà ratifié le traité. Ce qui reste, c’est veiller à la bonne application de ce traité et continuer à œuvrer pour un meilleur contrôle du commerce des armes.

Pour l’Union Européenne, « le Togo occupe une place stratégique dans le commerce de la sous région. Il est une plaque tournante », selon l’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE au Togo. S.E.M. Nicolas Berlanga Martinez a donc invité les parlementaires qui votent les lois à toujours appuyer la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres pour une régulation du commerce des armes. Son institution elle, va « continuer son appui au Togo, aux commissions ; sur le plan financier et technique », a rassuré l’ambassadeur européen.

HON KPATCHA KOMI
HON KPATCHA KOMI, Président de la Commission de la défense et de la Sécurité du Parlement Togolais

Les députés, durant deux jours vont s’ imprégner des grandes lignes de ce traité ; partager l’expérience des autres pays dans le contrôle des armes. Ils seront aussi informés des activités du centre régional de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres. Enfin, il leur sera rappelé le rôle qui est le leur, dans la mise en œuvre du TCA, dans l’environnement communautaire qu’est la CEDEAO.

Cette formation vient appuyer les initiatives des autorités togolaises pour la sécurité au Togo et dans la sous-région, a laissé entendre le président de la commission de la défense et de la sécurité au parlement, l’honorable Kpatcha Komi pour qui « il n’y a pas de développement sans la sécurité ».

Engagement du Togo que veut porter loin la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères. Le Colonel Ali Nadjombé, le président de cette commission n’a pas oublié de souligner les enjeux de la question à savoir : la mise en œuvre du traité après la ratification et son universalisation.