Fermeture des frontières, gèle des avoir du Mali à la banque centrale… les mesures de la CEDEAO contre le Mali sont lourdes de conséquences économiques. Une réaction à la décision de la junte militaire de conduire la transition pour 4 ans.
De cinq à quatre ans, le délai que s’accorde la junte militaire pour conduire la transition au Mali braque les pays de la CEDEAO. Réunie samedi en session extraordinaire, la CEDEAO a durci les sanctions contre le Mali. Sauf pour les produits de premières nécessité ou encore de santé et de lutte contre la Covid, la CEDEAO a décidé de couper toutes autres transactions avec le Mali, avec rappel des ambassadeurs.
A Bamako, la réponse de la junte ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement de transition a annoncé les mêmes mesures contre les pays de la CEDEAO. Une réponse du berger à la bergère qui cristallise davantage les tensions entre l’organisation sous régionale et les militaires maliens. Les sanctions contre le Mali sont jugées par les dirigeants maliens comme des mesures « illégales et illégitimes ».