L’année scolaire 2023-2024 démarre avec quelques perturbations. Le lycée du 2 février à Agbalépédo a été fermé, deux jours après la rentrée. Selon le ministère des enseignements primaire et secondaire, l’établissement est dans un état de délabrement qui met en danger les usagers. Une chance que deux autres élèves de Blitta n’ont malheureusement pas eu ce 27 septembre.

Une surprise donc pour les élèves, enseignants et parents d’élèves. Deux jours après la rentrée, les élèves du lycée du 2 février devront rechercher une place ailleurs. Leur établissement étant fermé provisoirement, le ministère chargé des enseignements primaire et secondaire leur a recommandé d’autres établissements de la zone.

La décision vise à protéger les usagers de l’établissement. Mais pour les critiques, cette décision aurait pu intervenir durant les vacances. Selon le SG du gouvernement, cette annonce tardive est due à l’arrivée tardive des résultats d’une troisième expertise confirmant les risques d’insécurité soupçonnés.

Alors que la décision du ministère est toujours critiquée, ce jeudi, l’on apprend le décès de deux élèves à Blitta, à l’EPPN’gobo. Ils ont été tués dans l’effondrement d’un mur de leur salle de classe, et un enseignant a été blessé. Ce drame vient rappeler l’importance des mesures de sécurité des infrastructures d’accueil des apprenants.

Durant toutes les vacances, le ministère s’est fortement préoccupé de la question dans le secteur privé. Des écoles ont été sommées de fermer pour défaut de permis de construire, entre autres. Les établissements concernés ont été amenés à produire des attestations d’architectes accrédités pour poursuivre leurs activités à défaut du permis de conduire. De quoi faire dire que la même rigueur s’impose également aux infrastructures publiques.

Pour la rentrée 2022-2023, trois établissements publics menacés d’inondation avaient été temporairement fermés. Il s’agissait du CEG Nyékonakpoè, du Jardin d’enfants JEP et de l’école primaire publique de Totsi.