La Commission forestière du Ghana a organisé un atelier à l’intention des opérateurs du secteur du bois ghanéen et togolais mercredi 17 août 2016. Au Togo, c’est le syndicat des exploitants du bois et planches du Togo qui a participé à cette rencontre qui s’est planché sur les procédures et lignes directives pour le commerce du bois.

En matière de la protection des essences de bois menacées, le Togo et le Ghana sont sur la même longueur d’onde. C’est pourquoi le Ghana, à travers sa commission forestière et la division du développement de le l’industrie du bois a réuni les opérateurs légalement constitués des deux pays.
Au centre des discussions, l’harmonisation du cadre de travail entre les acteurs du secteur du bois des deux pays. Selon le secrétaire général du syndicat des exploitants du bois et planches du Togo, SEBOPLAT, Joël Nimon qui a pris part aux travaux, « c’est une rencontre qui a permis aux participants et opérateurs économiques des deux pays de rester dans la légalité, de respecter la déontologie du travail du bois à l’importation et à l’exportation ». La réunion a aussi évoqué l’usage frauduleux des documents des deux pays. Phénomène que les différents acteurs se sont engagés à combattre.
Et pour cela, le Ghana a procédé à un réaménagement de ses modalités d’exportation. Les opérateurs togolais ont pu se conformer à ces nouvelles dispositions, en attendant un accord du côté du Togo. L’idée, c’est de mieux organiser le secteur et amener ceux qui travaillent dans l’obscurité à se formaliser.