Pour un meilleur accès à l’eau potable dans le grand Lomé, le gouvernement explore plusieurs autres possibilités de production à grande échelle. Au dernier Conseil des ministres, le ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise a été instruit pour poursuivre les réflexions à cet effet.
La demande est de plus en plus accrue en raison de l’étendue de la capitale togolaise. En vue de satisfaire le besoin en eau des ménages, le gouvernement ambitionne de se tourner vers d’autres sources de production. Ainsi, pour assurer la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Lomé, il n’est pas exclu la désalinisation des étendues d’eaux comme la mer et les fleuves. L’objectif est de trouver des possibilités d’augmenter la production et l’accès durable à l’eau potable dans le Grand Lomé.
Le Togo compte atteindre une couverture universelle à l’horizon 2030. Selon les chiffres du ministère en charge de l’eau, on estimait en 2020, à 58 %, le taux de desserte en milieu urbain, à 50 % en milieu semi-urbain et à 69 % le taux en milieu rural.
La loi de finances, exercice 2022 prévoit un investissement de 23 milliards FCFA dans le cadre de l’approvisionnement en eau potable.
Merveille Lawson