La Cour de justice de la CEDEAO est à Lomé jusqu’au 25 novembre. L’institution célèbre ses 20 années d’existence. Un rendez-vous pour faire le point des activités de l’institution judiciaire communautaire.
A l’occasion de ses 20 ans, la Cour de justice de la CEDEAO a choisi Lomé pour réunir l’ensemble de ses acteur pour une conférence de bilan. Le but « redorer le blason de la Cour et lui assurer un meilleur rayonnement sur le plan régional et continental », comme l’a souligné le ministre togolais de la justice, Pius Agbetomey. C’est lui qui a donc ouvert les travaux, au nom du Président de la République togolaise.
Les premiers juges de la Cour de justice de la CEDEAO ont prêté serment le 1er juin 2001. A leur rang, une magistrate togolaise, Awa-Nana Daboya qui deviendra en la présidente de l’institution entre 2009 à 2014.
Avec le protocole additif de 2005, les particuliers pouvaient saisir la Cour. Une importante avancée qui a fait de la Cour un important acteur dans la promotion des Droits de l’Homme.
« La question d’applicabilité des arrêts reste d’actualité », a fait observer le président de la Commission de la CEDEAO, Kassi Brou. Il a ajouté que désormais « il s’agit d’améliorer les interactions entre la Cour et les institutions nationales ».
Edward Amoako Assante, président en exercice de la Cour de justice de la CEDEAO a pour sa part rassuré que malgré sa jeunesse, la Cour fait des pas de géant qui méritent d’être célébrés. Occasion donc pour lui de rendre hommage à ses prédécesseurs.
Jusqu’au 25 novembre, les réalisations, les défis et les perspectives de la Cour de justice de la CEDEAO seront passé au peigne fin à travers plusieurs conférences. A noter que les décisions rendues par la Cour de justice de la CEDEAO ne sont susceptibles d’aucun recours et s’imposent aux Etats.