phishing, cybercriminalité

Moins d’un an après son adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, la Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité est adoptée ce 25 octobre au Vietnam. Baptisée « Convention de Hanoï », elle était en négociation depuis 2019. Son adoption est une matérialisation de la coopération internationale pour un cyberespace sûr. La cybercriminalité devrait coûter d’ici fin 2025, 10.500 milliards de dollars  à l’économie mondiale.

Rançongiciels, fraudes financières ou encore partage non consensuel d’images intimes. La convention de Hanoï signée ce samedi au Vietnam met en place le premier cadre de coopération internationale entre soixante-cinq Etats signataires. Elle offre à ces Etats l’opportunité de poursuivre les cybercriminels au-delà de leurs frontières. C’est un bouclier contre les attaques numériques qui affectent les personnes, entreprises, organisations et Etats. Elle devient surtout  le premier traité à caractère international criminalisant « la diffusion non consensuelle d’images intimes… » La diffusion de ces types d’images peuvent désormais coûter aux auteurs des poursuites judiciaires dans toutes les régions du monde !

Tracking international

La convention signée par les soixante-cinq pays de l’ONU permet un partage d’information, de preuves numériques peu importe les infractions commises. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres y voit « un arsenal juridique contraignant qui renforce les défenses collectives contre la cybercriminalité. » Le haut fonctionnaire onusien estime qu’il s’agit « d’un engagement qu’aucun pays, quel que soit son niveau de développement, ne sera laissé sans défense face à la cybercriminalité. » Et pour cause, la Convention de Hanoï met en place un bouclier anticriminalité numérique actif 24h/24 et 7j/7.

Une fois la signature des quarante premiers pays, cette convention entrera en vigueur. Les escrocs, maitres chanteurs du numérique, hackeurs peuvent être traqués partout dans le monde. En faisant tomber les frontières face à la cybercriminalité, l’ONU « améliore la coopération entre les services de répression, tout en préservant la vie privée, la dignité et les droits humains fondamentaux », estime-t-elle. Des assistances techniques sont prévues pour les pays les moins préparés. Il s’agit de faire en sorte que « l’ère numérique apporte paix, sécurité et prospérité à tous », espère le Secrétaire général de l’ONU.

Carlos Tobias


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