Doing Business
Sandra Johnson, Ministre-Conseillère du Président de la République en charge du climat des affaires

Premier pays réformateur en Afrique et 3è au monde, selon le classement Doing Business 2020, le Togo cherche à maintenir le cap et à améliorer davantage son climat des affaires. Quelques mois après ce rapport, de nombreuses autres réformes ont été déjà opérées. Mercredi, la ministre délégué, conseillère du président de la République en charge du climat des affaires a partagé ces acquis avec la Presse.

Ce qu’il faut retenir de la rencontre avec la ministre déléguée-conseillère du PR, c’est la poursuite des actions pour positionner le Togo comme la destination de choix des investisseurs.  C’est pour cela qu’à la cellule en charge du climat des affaires, on ne perd pas de vue les consignes du président de la République, celles de « cultiver constamment l’excellence » pour garder le cap.

Ces derniers mois, les réformes opérées ont entre autres portées sur le code des investissements, l’exécution des contrats, la suppression de certaines taxes et impôts. De même, des avancées notables ont été réalisées dans le domaine d’accès à l’énergie au profit des entreprises, la dématérialisation et des réformes dans le foncier ; le commerce transfrontalier ; le raccordement à l’eau potable pour les PME/PMI ; l’accès au crédit…

En communiquant sur ces actions, la cellule climat des affaires souhaite porter à la connaissance des bénéficiaires ces réformes qui ont pour but de leur faciliter la vie.

Quid des impacts ?

Les médias informés ce 18 mars sur les récentes réformes du climat des affaires au Togo

Les actions menées en faveur du climat des affaires portent des fruits. Au niveau local, des entrepreneurs locaux sont accompagnés dans le secteur de la transformation. D’autres ont pu formaliser leurs entreprises pour bénéficier des avantages mis en place par l’Etat.

De plus en plus le Togo attire des projets d’investissement. C’est le cas de la construction d’une usine de transformation du soja en huile à Sokodé. 193 millions y sont investis pour un impact sur 10.000 producteurs ; 250 emplois créés. 2 milliards d’investissement dans la construction d’une usine de transformation agro-alimentaire Delice SA avec pour but de transformer 2000 tonnes de jus d’ananas ; en créant quelques 60 emplois directs et 100 indirects.

D’autres projets d’envergures sont en cours comme la prochaine ouverture de l’implantation du groupe Dangote pour la production de fertilisants et de ciment. Le secteur des énergies renouvelables s’attend aussi à des investissements massifs avec le projet de construction d’une centrale électrique de 65Mw. 64 milliards y seront consacrés pour desservir 263 foyers de plus ; environ 1,5 millions de personnes. Et la liste est encore bien longue