Le jeune écrivain togolais, Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh remporte le 1er prix du concours « Afrique de mes rêves » de la Banque Africaine de Développement (BAD). La nouvelle a précédé le retour du jeune héro dont les talents d’écriture sont connus des amoureux de la littérature togolaise. Mais cette fois-ci, c’est tout un pays qui veut rendre hommage à celui qui fait une fierté nationale !
Depuis Busan, en Corée du Sud, Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh a planté le drapeau togolais au cœur des archives du groupe de la Banque Africaine de développement. Le jeune togolais, écrivain, bloggeur et biologiste de formation est le premier des quatre finalistes du concours. Son texte titré « il y a trente ans, nous irriguions le Sahara » n’était pas qu’un simple chapelet de vœux ! Il a raisonné comme un appel à une prise de conscience en la potentialité d’un continent pour l’heure « musée de la pauvreté » – c’est ce que disait le président de la BAD à cette 53è AG- ; en sa jeunesse. Cette jeunesse dont la BAD croit en « l’énergie, la créativité et les idées novatrices. »
La toile rend hommage au jeune écrivain
Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh devient ainsi l’exemple du succès tant rêvé pour les jeunes togolais, pour le continent africain ; de même que ces trois autres co-lauréats. Au Togo, la toile s’est déchainée, couvrant le jeune écrivain d’éloges et de félicitations. Comme le dit souvent Sénamé Agbodjinou, fondateur de woelabs « briller de l’extérieur et votre pays vous réclamera », Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh doit désormais être réclamé par son pays. C’est le vœu de plusieurs internautes et écrivain comme Marthe Fare, elle aussi écrivaine qui demandait déjà lundi matin que Renaud Dossavi-Alipoeh soit reçu par le ministre de la culture en guise de reconnaissance.
Une victoire africaine
Pour le jeune togolais, c’est l’Afrique qui gagne ! Sur sa page facebook, en réponse aux nombreux messages de soutiens et de félicitations, il remet cette prouesse à l’actif de la jeunesse africaine. « A vous, ami-e-s, camarades auteurs et blogueurs, compatriotes africains et du monde, merci pour, vos très nombreux messages de soutiens et d’encouragements. Cette victoire est certainement plus la vôtre que la mienne ou celle de nous quatre, lauréats de ce concours », écrit-il. Il souhaitera ensuite que la jeunesse africaine soit entendue « tout particulièrement par elle-même, pour rêver demain et le bâtir. » Un autre message que Renaud Dossavi-Alipoeh lance à tout un continent. Lui, qui a déjà certainement commencé par vivre son rêve. A son actif, cinq publications .
Le concours « l’Afrique de mes rêves » a été organisé dans le cadre du 53è assemblée annuelle de la BAD.
