assurance maladie

Après Akpéké, la Mutuelle de santé des travailleurs (MUSATRAV) a poursuivi, jeudi 22 février, la sensibilisation sur l’assurance maladie universelle au Togo à l’attention des acteurs des organisations de la société civile de Lomé. C’est dans le cadre de son programme de sensibilisation et d’information sur les avancées, enjeux et perspectives en matière de Couverture sanitaire universelle au Togo.

Pour cette première mutuelle de santé des travailleurs togolais, il s’agit d’œuvrer à « convaincre et obtenir l’adhésion des populations » à la couverture sanitaire universelle (CSU). Une vision encouragée par la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) pour qui la Société civile et les organisations syndicales ont un rôle important à jouer dans le processus d’extension de l’assurance maladie aux travailleurs, surtout ceux de l’économie informelle et du secteur agricole.

Le principe directeur de la CSU repose sur une contribution juste et équitable  à son financement et sur la solidarité. A cet effet les participants à cet atelier ont été outillés sur leur contribution financière à cette assurance maladie universelle. A travers cette contribution, les  défis majeurs, notamment, l’accès inégal aux soins de santé, la précarité financière des ménages face aux dépenses de la santé et les lacunes dans la couverture maladie devront trouver des solutions.

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A en croire le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Marin Kokou Wotobé : « il est nécessaire de renforcer la compréhension des bénéficiaires de ce dispositif et rappeler l’importance du rôle citoyen dans le financement de l’assurance maladie universelle en vue de garantir un équilibre et une pérennité du système. »

La couverture sanitaire universelle est une mutualisation des risques basée sur la collecte des revenus, la mise en commun et l’achat stratégique. Elle  vise plusieurs objectifs. Essentiellement, il s’agit de la généralisation de la couverture maladie pour une large partie de la population, notamment les citoyens les plus vulnérables ; de développer les capacités du système de service et de soins de santé en termes d’infrastructures, d’équipements et de personnel, afin de couvrir l’ensemble du territoire et d’améliorer la qualité de l’offre de service de santé notamment dans les zones reculées.

La CSU devrait être effective le 1er avril prochain, notamment avec la contribution individuelle fixée à (5% du salaire) par les travailleurs du privé.

Merveille Lawson