congrès CSI-Afrique
Photo de famille des officiels à l'ouverture du congrès

Le 5è congrès ordinaire de la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique) s’est ouvert le 28 novembre à Nairobi au Kenya. Les activités de ce congrès ont été ouvertes par le président de la République du Kenya, William Ruto. Pour la confédération syndicale, le temps est à l’action pour que s’opère le changement, la transformation sur le continent africain par les travailleurs.

Les travailleurs africains sont en congrès dans la capitale kényane. Ce 5è congrès porte en lui les germes d’espoir pour un monde meilleur du travail. Il est placé sous le thème « AMKA AFRIKA », une expression swahili qui signifie « Lève-toi, Afrique ! (Réveille-toi Afrique !)». A cette rencontre, il s’agira de prendre des mesures pour le mieux-être de toutes les composantes des travailleurs et travailleuses, notamment les femmes et les jeunes, les personnes avec un handicap etc. « Ne laissez aucun travailleur de côté  depuis le recrutement », a indiqué Florence Mia Mottley, du Parti travailliste de la Barbade et Premier ministre.

Le président de la CSI-Afrique, Mody Guiro croit en la transformation du continent par les africains. Il faut à cet effet, « affronter les obstacles et relever les défis», a-t-il déclaré. Et d’ajouter que ce congrès est une  « étape importante dans la vie de l’organisation, pour répondre efficacement aux attentes des travailleurs ». D’où le thème dudit congrès qui en tire tout son sens. Les activités seront axées sur les réflexions autour de plusieurs thématiques essentielles et vitales à l’organisation à savoir la question des femmes, des jeunes, de la technologie, de la digitalisation, la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF).

Mody Guiro

Pour que le travail décent soit une réalité sous nos tropiques, le Directeur général de lOrganisation Internationale du Travail (OIT), le Togolais Gilbert Fosssoun Houngbo a appelé à « combattre les inégalités, combattre le travail des enfants ». Selon les chiffres de l’OIT,  40% des enfants en Afrique sont enrôlés pour travailler. « Nous devons assurer à nos enfants, un avenir meilleur » a-t-il exhorté.

L’OIT à travers son premier responsable s’est engagée à faire de la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF), « la force motrice du développement de l’Afrique ».

En ouvrant les travaux de ce 5è congrès de la CSI-Afrique, le président kényan William Ruto a encouragé au « syndicalisme responsable, efficace et dynamique », en souhaitant de fructueuses réflexions aux congressistes,  pour un développement du continent africain.

Dans le monde du travail, la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique) porte la voix de 17 millions de travailleurs déclarés et de 101 centrales syndicales affiliées dans 51 pays africains. Elle s’emploie donc à faire respecter les droits des travailleurs, travaille pour améliorer leurs conditions, en vue d’une justice sociale. Elle se veut l’ »architecte » du développement du continent. Ce congrès ordinaire réunit plus de 300 délégués du continent et d’ailleurs.

Merveille Lawson