La libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali semble désormais acquise. La médiation togolaise a permis aux deux pays protagonistes, le Mali et la Côte d’Ivoire de prendre des engagements écrits, jeudi 22 décembre.
« Le Mali et la Côte d’Ivoire ont signé le jeudi sous l’égide de la Médiation togolaise un mémorandum sur la promotion de la paix et le renforcement des relations de fraternité et de bon voisinage, permettant de rétablir la confiance et de traiter tous les sujets d’intérêt commun ». C’est par cette publication que le ministre des Affaires étrangères du Mali s’est prononcé sur l’accord entre son pays et la Côte d’Ivoire a évoqué le sujet qui est au cœur des tractations menées par la diplomatie togolaise à Bamako depuis plusieurs mois.
Faure Gnassingbé a fait de ce sujet une des préoccupations de la diplomatie de son pays à l’extérieur. En ligne de mire, la normalisation des relations entre les deux pays frères de la sous-région. Le ministre togolais des Affaires étrangères effectue très régulièrement des missions à Bamako pour faire avancer ce dossier. Le ministre togolais Robert Dussey, était le chef de la délégation reçue par le Président de la transition malienne. Le professeur Dussey a réitéré la vision du Président togolais qui « pense que tous les pays puissent travailler en paix et en sécurité ».
« Il y a eu malentendu entre la République du Mali et de la Côte d’Ivoire. Il était bon que nous puissions nous rencontrer pour en parler », a confié à la Presse le ministre ivoirien de la défense. « Il fallait privilégier les liens de fraternités entre le Mali et la Côte d’Ivoire », a ajouté le ministre ivoirien. Pour lui, la libération des militaires est en bonne voie de solution.
Au Mali, l’on se félicite de l’avancement des pourparlers. Le mémorandum signé devrait permettre de faire avancer ce dossier des militaires ivoiriens arrêtés à Bamako. Les deux pays espèrent un dénouement heureux de cette crise. En témoigne le changement de ton des deux parties.
Ben Souleyman