mutilation génitale

Le monde entier a célébré le 6 février dernier, la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. L’édition de cette année a été placée sous le thème « Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 ». L’occasion pour le programme conjoint UNFPA-UNICEF de mener des plans d’action contre ce mal qui ronge les populations et détruit des vies. Une nouvelle opportunité de proposition des voies et moyens pour venir à bout de ce fléau à l’horizon 2030 comme le stipule le thème retenu.

Tout en montrant leur optimisme en ce qui concerne l’issue de cette lutte, Natalia Kanem, Directrice exécutive de l’UNFPA, et Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF, n’ont pas manqué de rappeler que cette cause est celle de tous. « Nous savons pourtant que le changement est possible. Alors qu’il ne reste que huit ans pour atteindre l’objectif mondial visant à éliminer les MGF, seule une action collective, correctement financée, et rassemblant une diversité de parties prenantes, sera en mesure de mettre fin à cette pratique néfaste », se sont-elle exprimé dans leur déclaration conjointe.

Le programme conjoint UNFPA-UNICEF à travers cette déclaration n’a pas non plus manqué de mettre à contribution la gente masculine dans cette bataille contre l’éradication des mutilations génitales. Il est sûr que « les hommes et les garçons sont de puissants alliés dans cet effort. Pour cela, il incite la Communauté internationale à créer des partenariats avec les hommes et les garçons et à les mobiliser pour changer les rapports de pouvoirs inégaux et remettre en question les attitudes et les comportements induits par l’inégalité des genres et menant aux mutilations génitales féminines».

Aussi, il préconise d’ « investir dans l’élaboration de lois et de politiques nationales offrant une protection aux droits des femmes et des filles, notamment dans des plans d’actions nationaux » pour l’élimination de cette calamité que constituent les mutilations génitales féminines.

C’est depuis 2008 que le Fond des nations unies pour la population UNFPA de concert avec l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance Unicef portent le flambeau de la lutte contre les mutilations génitales féminines. Leurs actions sont plus visibles dans 17 pays du monde reconnus comme principaux foyers de cette pratique néfaste.