Le nouveau premier ministre togolais a pris fonction ce mercredi 10 juin 2015. Son prédécesseur Séléagodji Ahoomey-Zunu lui a passé le témoin lors d’une cérémonie empreinte de convivialité et de félicitation à la Primature. Le nouveau locataire de la primature a annoncé un mandat inscrit dans la continuité, avec rigueur et respect de la valeur humaine.

Klassou sélom, recevant les honneurs militaires, juste après sa prise de fonction
Klassou sélom, recevant les honneurs militaires, juste après sa prise de fonction

« C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle » ! Le nouveau premier ministre, Sélom Komi Klassou, par cet adage populaire, annonce les couleurs de son mandat, inscrit dans la poursuite des chantiers laissés en suspens par son prédécesseur Ahoomey-Zunu qui lui a passé le témoin ce mercredi à la Primature. Visiblement admiratif de son prédécesseur, Sélom Klassou de lui lancer : « vous serez ma référence quotidienne, à chaque fois que je me retrouverai devant des situations difficiles ».

Pour lui, le chemin est déjà tracé. Sa mission, poursuivre la relance économique, la consolidation des institutions de la république, la rénovation des infrastructures ; répondre aux attentes socioéconomiques des populations… Et Komi Klassou veut compter sur le personnel de la primature à qui il a promis de ‘’créer un cadre convivial de travail, dans le respect de la dignité humaine’’. « Si certains me connaissent déjà, je resterai Klassou Sélom que vous avez connu », a-t-il ajouté ; tout en insistant sur la rigueur exigée par le travail.

Avant de lui passer le témoin, son prédécesseur, Séléagodji Ahoomey-Zunu s’est félicité de sa nomination et lui a conseillé d’être « juste et droit quelles que soient les situations ». Le premier ministre sortant dans un long « sermon » est revenu sur ces trois années passées à la Primature, un passage parsemé de haut mais aussi de bas. Du bilan largement positif dressé par Ahoomey-Zunu, aux excuses présentées à la Presse pour les relations quelques fois tendues, en passant par la nostalgie d’un personnel « dévoué » ; le premier ministre sortant a tenté de faire la paix avec tout ceux qu’il a aurait froissé durant son mandat. « Je vous demande de traiter le premier ministre Klassou avec plus de recul et de justice », lancera-t-il particulièrement à la Presse.