Au Togo, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a souhaité l’émergence du journalisme d’investigation. Lors d’une rencontre avec la Presse vendredi, 1er février, le président de cette institution a appelé les médias à devenir des partenaires de la Haute autorité dans sa mission.
En souhaitant voir de plus en plus de médias s’intéresser à l’investigation journaliste, Essohana Wiyao, président de la HAPLUCIA sollicite la participation de la Presse togolaise dans la lutte et la prévention de la corruption. Essohana Wiyao a rassuré les médias du bon usage que la haute autorité fait de leurs alertes.
La HAPLUCIA dans cette optique, et pour renforcer ses liens de partenariats avec les médias, a organisé le 1er février des échanges avec les professionnels de la Presse. Une rencontre pour la HAPLUCIA de se faire connaître davantage par la Presse ; de même que les arsenaux juridiques nationaux et internationaux sur lesquels sont fondés ses actions. Comme attente, la haute autorité souhaite que la Presse joue davantage son rôle de formation, de sensibilisation et d’éducation contre la corruption et les infractions assimilés.
« Nous militons vivement en faveur de l’émergence d’un véritable journalisme d’investigation au Togo. Nous voulons avoir au Togo des célèbres journalistes comme Anas Aremeyaw Anas du Ghana pour faire tomber indélicats…() », a souhaité le président de la HAPLUCIA, Essohana Wiyao qui a réitéré l’engagement de son institution à soutenir et à protéger tous les lanceurs d’alertes contre la corruption.
Carlos Tobias
