La 5è édition des Olympiades de Mathématiques et Miss mathématiques a été lancé ce samedi, 17 janvier 2015 au Lycée du 2 Février à Agbalépédogan à Lomé. L’initiative est à l’actif de l’Association togolaise pour la promotion des mathématiques au secondaire (ATPMS).
La 5è édition des olympiades des mathématiques et Miss Mathématiques lancée samedi à Lomé va se dérouler le 2 mai prochain. Elle est ouverte aussi bien aux filles qu’aux garçons. Les élèves du secondaire (de la 6è au Terminale) et ceux du cours moyen (CM1 et CM2) peuvent y postuler. Les fiches d’inscription devront être mises à la disposition des établissements scolaires dans les jours à venir et les candidats débourseront entre 600 et 1500f CFA comme frais de participation, selon les niveaux. Au finish, les résultats seront publiés le 9 mai, avec à la clé, des ordinateurs portables, des kits scolaires et autres pour les lauréats.
Pilotée par l’Association togolaise pour la promotion des mathématiques au secondaire (ATPMS), ce concours permet d’inciter les jeunes filles notamment à s’intéresser aux mathématiques et donc à faire tomber le mythe qui entoure les maths en particulier, les sciences en générale.
Au lancement cette édition, la présidente de l’ATPMS, Dédé Folly-Gbetoula a précisé : « ce concours constitue un moyen de sensibiliser les filles à l’amour des maths », avant d’ajouter : « les maths ouvrent les portes du monde. L’ATPMS reste à la disposition des filles pour les convaincre et accompagner à choisir les mathématiques ».
Cet engagement, depuis 5 ans, porte des fruits. Ce qui permettra à la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Dédé Ahoéfa-Ekoué de rendre hommage à l’ATPMS lors du lancement du concours 2015. « Les garçons et les filles ont les même dispositions à entreprendre les choses… Je vous exhorte à vous débarrasser des préjugés à l’endroit des femmes », a-t-elle lancé.
Les olympiades des mathématiques et Miss mathématiques ambitionnent de créer une masse critique de femme scientifique pour booster le développement du Togo. A long terme, les initiateurs espèrent voir également les sciences enseignées en majorité par les femmes au Togo.
Carlos TOBIAS