Le premier ministre Togolais, Komi Klassou Sélom a tenté de rassurer la Presse Togolaise le jeudi 26 novembre dernier sur l’article 497 du nouveau code pénal. Le premier ministre ouvrait les 44è assises de l’Union des Presses Francophones UPF à Lomé.
La Presse Togolaise en pleine tourmente depuis l’adoption du nouveau code pénal peut-elle se rassurer ? L’article 497 qui semait la confusion sur les peines encourus en cas de manquement ‘’susceptible de troubler la paix publique’’ et qui prévoit des peines de prisons ne serait pas une menace pour les journalistes togolais.
C’est ce que semble soutenir le premier ministre togolais, Komi Klassou Sélom lorsqu’il ouvrait les assises de l’union des presses francophones à Lomé, jeudi. «Il n’y a, et il n’aura gère d’épée de Damoclès qui va peser sur la tête des journalistes», a déclaré Klassou Sélom.
Cet article a provoquée une tôlée générale dans la presse togolaise et a été jugé contraire à la liberté d’expression par plusieurs organisations de défense des droits des journalistes et des droits de l’homme. Des tractations sont d’ailleurs encore en cours pour amener le parlement à procéder à une deuxième relecture de ce code, adopté le 2 novembre 2015, afin d’y enlever l’ambiguïté.