Eyalon Fawie, chef service facturation au Port autonome de Lomé

Le vent de la digitalisation souffle sur tous les secteurs de la vie économique du pays. Il n’a donc pas épargné le Port autonome de Lomé. Acteur majeur de l’économie togolaise, le Port autonome de Lomé entend se donner plus de moyens pour un développement plus harmonieux et surtout pour conforter sa position envieuse dans le concert des ports qui se démarquent dans la sous-région et sur le continent. L’un de ces moyens est la digitalisation de ses services et opérations. C’est ce qui a fait objet d’échanges et de partage lors de sa journée portes ouvertes tenue ce vendredi 9 décembre à la 17ème foire internationale de Lomé.

« Digitalisation des opérations portuaires, défi majeur pour le développement de l’économie togolaise ». Tel est le thème autour duquel le Port autonome de Lomé a rassemblé  tout un beau monde composé entre autres de ses partenaires, des opérateurs économiques et des exposants. De ces échanges, on peut retenir que le projet de digitalisation de cette institution  étatique a démarré il y a un peu moins de 2 ans déjà.

« Ce projet a démarré en juillet 2020. En mars 2021, cela a permis de lancer la plate-forme digitale, c’est-à-dire la plate-forme qui permet aux clients de se connecter au Port autonome de Lomé pour faire leurs différentes opérations notamment celle de la réception des factures. La seconde plateforme est la plate-forme de paiement en ligne qui permet à ces mêmes clients de pouvoir payer en ligne les factures qu’ils ont réceptionnées », a expliqué, Eyalon Fawie, chef service facturation au Port autonome de Lomé et coordonnatrice du projet de dématérialisation au dit port.

Selon la chef service, l’adoption du Guichet unique du commerce extérieur du Togo depuis 2014 a été un signe annonciateur de cette dématérialisation qu’est en train de vivre le Port autonome de Lomé. Toujours selon elle, ce processus a été accéléré non seulement par la pandémie à Covid 19 mais aussi par la volonté du chef de l’Etat Faure Gnassingbé d’améliorer le climat des affaires du Togo.

Yannick HIATOR