Les 46 militaires ivoiriens détenus au Mali sont graciés par le Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Vendredi 6 janvier, soit 48 heures après la visite du Président togolais Faure Gnassingbé au Mali et en Côte d’ivoire, la libération des militaires ivoiriens peut être assimilée à un succès de la diplomatie togolaise.
Lomé sera fière de l’entendre ! Sa diplomatie marche au service de la paix et du vivre-ensemble sous-régional. D’abord, la libération des femmes militaires du groupe le 3 septembre pour des raisons humanitaires. Ensuite, la diplomatie togolaise qui s’est appropriée le dossier des militaires accusés de terrorisme par Bamako a joué à fond la médiation pour, enfin obtenir leur libération, fût-elle par grâce présidentielle.
Marquée de plusieurs rebonds et de guéguerre verbale entre les deux capitales protagonistes, la médiation togolaise a plaidé pour le dialogue en toutes circonstances. Le ministre togolais des Affaires étrangères a effectué plusieurs missions entre Bamako et Abidjan. Des tractations qui ont abouti à la signature d’un mémorandum le 22 décembre.
Parfait scénario, le 4 janvier, le Président de la République togolaise est allé plaider la grâce pour les 46 militaires entre temps condamné par la justice malienne pour les faits qui leur étaient reprochés. Faure Gnassingbé s’est ensuite rendu chez son homologue ivoirien pour évoquer le même sujet. 48 heures après, Assimi Goïta gracie les militaires ivoiriens. Et c’est Lomé qui jubile en premier !
Je me réjouis de la mesure de grâce présidentielle accordée par Son Excellence le Colonel Assimi Goïta @GoitaAssimi, Président de la Transition malienne aux 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022.
FEG
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— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) January 7, 2023
Justin AMEDE
