La flamme olympique est arrivée, ce mardi, à Brasilia, capitale brésilienne, débutant ainsi le dernier virage de son périple qui s’achèvera au stade de Rio de Janeiro. La présidente de la République, Dilma Rousseff, contestée, était présente pour cet acte symbolique.
A côté de la fracture sociale et du doute politique, le Brésil vie au rythme des Jeux Olympiques de Rio-2016. Allumée en avril dernier à Olympie (Grèce), la torche olympique est arrivée, ce 03 mai, dans ce pays sud-américain, hôte des Jeux d’Eté 2016. C’est le président du Comité d’organisation de ces JO, Carlos Arthur Nuzman, qui est sorti de l’avion avec la flamme. Durant trois mois, 12 000 personnes se relayeront pour le parcours de la flamme dans plus de 300 villes du pays. La capitaine de l’équipe nationale de volleyball, double championne olympique en titre, Fabiana Marcelino Claudino a reçu l’honneur d’être la première relayeuse de la torche olympique.
«Nous traversons une période très difficile, vraiment critique de l’histoire du pays et de l’histoire de la démocratie, mais le Brésil saura offrir le meilleur accueil aux athlètes et aux visiteurs étrangers», a déclaré la présidente du Brésil Dilma Rousseff, confrontée à une procédure de destitution.
Après avoir survécu à la grogne sociale de la Coupe du monde de football, Bresil-2010, elle risque de ne pas être à la présidence lors des JO de Rio (5 au 21 aout 2016). La cérémonie d’ouverture de ces premiers Jeux Olympiques en Amérique latine aura lieu dans le mythique stade de Maracana.
Ben KADE